Comparaison entre: VE et VT
Une étude « ouverte » de Xavier Marichal
(SONTERRA sprl) et Jean Snoeck (XRGY Consulting)
De tous les résultats présentés dans la présente étude, quatre facteurs d’influence ressortent très clairement et devraient, à défaut de contraintes légales, être rappelés à tout citoyen se posant la question du choix de son prochain véhicule :
1. Qu’il soit thermique ou électrique, la masse du véhicule est un des facteurs influant le plus
sur son impact énergétique et climatique**. Quand il s’agit de transporter un individu de 80
kg, utiliser un véhicule de 900 kilos ou de 2,5 tonnes n’a évidemment pas le même impact. Ce
facteur est d’autant plus critique dans le cas du véhicule électrique que sa masse est
fortement influencée par la présence d’une batterie de grande capacité (nécessaire pour
garantir une certaine autonomie).
Réflexion ActiVE: La masse du véhicule n’est PAS importante, le poids est une force verticale le véhicule se déplace la plus part du temps de façon horizontale le poids ne travaille donc pas. Eco-conduite oui la manière de rouler est primordiale. Anticiper c’est mieux que freiner et même que régénérer. Et dans les montées ? Et bien le véhicule retournant le plus souvent à son point de départ… Il est à la même altitude il n’a donc gagné où perdu aucune énergie potentiel pendant son roadtrip. Mais pourquoi une grosse voiture consomme plus ? La plus part du temps c’est le coefficient S*Cx lié à l’aérodynamisme qui est en faute. C’est lui qui vous fait consommer pour maintenir une vitesse constante…. 🙄…certes cette masse représente plus d’énergie à la fabrication et lors de son recyclage.
2. L’origine de l’électricité utilisée pour recharger le véhicule électrique joue un rôle critique. Le
véhicule électrique sans plan de transition énergétique volontaire et maîtrisé ne résout
absolument pas le problème climatique. Au contraire, il est même susceptible de l’aggraver.
Réflexion ActiVE: en France des millions de VE rendent le prix de l’électricité positif et d’origines renouvelables oui la charge lente de VE à domicile favorise le développement des EnR. Sans opposer le nucléaire et les EnR il faut réduire le fossile ! c’est l’opportunité du développement durable par l’usage des énergies renouvelables dans votre mobilité.
3. Dans un VE, l’énergie grise nécessaire à la fabrication du véhicule est prépondérante dans l’impact climatique du véhicule. En particulier, la durée de vie de la batterie et la nécessité – ou pas – de la remplacer régulièrement a une influence cruciale. Or, les constructeurs sont avares de commentaires et d’études à ce sujet. Il s’agit pourtant là d’un véritable sujet de société, car il serait plus que dommageable que les batteries de VE ne s’avèrent pas plus efficaces (en termes de nombre de recharges) que celles de nos smartphones. L’incertitude quant à la durée de vie des batteries. La nécessité de leur renouvellement dégrade encore singulièrement le bilan des VE.
Réflexion ActiVE: cet article Bilan batterie de voiture électrique apporte des info qui sont toutes remises en question pour cause d’évolution… alors votre mobilité: 100 % de pétrole ou 1% de lithium ? Certes un VE doit être utilisé intensément !
4. Finalement, la durée d’usage du véhicule joue un rôle critique dans le bilan complet, et est d’autant plus importante pour le VE que celui-ci a une énergie grise plus importante. A l’heure où les moteurs électriques monoblocs peuvent entrainer sans souci un véhicule sur plus de 500 000 km, il serait judicieux que des incitants existent pour que chacun conserve son véhicule le plus d’années possibles. En effet, là où l’impact climatique d’un de la fabrication d’un véhicule thermique est équivalent à environ 25 000 km parcourus par ce même véhicule, l’impact de la fabrication d’un véhicule électrique est équivalent*** à plus de 150 000 km parcourus ! Avant d’acheter, ou de changer, de véhicule électrique, il serait judicieux d’opérer un choix pour du long terme.
Réflexion ActiVE: Changez, changez, changez ! de moteur dans votre mobilité ! pour commencer changer c’est penser différemment !
Le rapport complet sur ce lien & contact energie-vehicule@sonterra.eu
**Ce facteur d’influence reste vrai quelle que soit la vitesse pratiquée. Toutefois, au-delà de 50 km/h un autre facteur devient dominant : la perturbation que le véhicule provoque dans l’air, liée à son coefficient Cx.
***Avec le mix de production BEL 2017 à 165 g CO2e par kWh
Conclusion ActiVE: Ce que l’on évoque trop peu c’est la qualité de vie du aux usages de ces énergies. La qualité de l’air, les risques d’accidents liées aux transports et des réseaux de distribution des énergies du fossiles sont incalculables. Comprenez cet Effet » lock-in « qui dirige votre consommation. Produisez et consommer votre énergie dans votre mobilité pour plus de liberté. Tout le monde produit et partage «Le soleil, le vent n’envoient pas de facture».
Alors à votre avis la révolution du VE vrai ou fausse bonne idée ?
La vraie liberté c’est de ne plus dépendre des hydrocarbures !
Oui, réduire le risque climatique est économiquement et techniquement réalisable
Ping :Revamping ou mise à jour de sa voiture pour réduire les GES