Les coûts des batteries pourraient être divisés par quatre en dix ans
Le prix des batteries pour véhicules électriques va encore baisser drastiquement. Le prix (par kilowatt-heure kWh) devrait passer de 400-450 $ actuellement à 100 $ en 2025, selon la dernière étude du Blackrock Investment Institute.
Selon Tesla, en 2018 le stockage énergétique batterie coûtera «moins de 124 $ / kWh».
La baisse du prix des batteries et de nouvelles technologies permettant d’accroître l’autonomie entraînent la multiplication des projets chez les constructeurs. “A partir de 2021-2022, on assistera à une nouvelle rupture technologique”. On aura une forte progression des capacités des batteries sans hausse de poids, et une diminution conséquente du temps de recharge avec une baisse des coûts. La densité des batteries “augmentera de 10% tous les deux ans entre 2020 et 2030”, plaide Andres Yarce.
La nouvelle batterie infiniment plus sûre et économique sans lithium !
Les véhicules pourraient atteindre 600 kilomètres d’autonomie vers 2025-2026 Les batteries “ne devront pas être plus lourdes ni plus encombrantes que celles de 2020, tout en coûtant moins cher” En conséquence, le coût total de possession moyen d’une voiture électrique pourrait, selon le bureau européen des unions de consommateurs Beuc, égaler celui d’une voiture à essence d’ici à 2024.
Plus de bus électriques ??
Les transports publics vont aussi se mettre à l’électrique. La loi de transition énergétique, dont les décrets ont été publiés début 2017, a pour objectif 100% de bus à faibles émissions à horizon 2025 pour les agglomérations de plus de 250.000 habitants. La RATP procède actuellement à un appel d’offres, dont les résultats devraient être connus en fin d’année, pour près de 30 bus électriques. La RATP s’est engagée à introduire 300 à 400 bus propres par an, puis 600 par an à partir de 2020. Le but est de parvenir à 80% de véhicules électriques vers 2025.
Elon Musk pense que des voitures autonome de 10 ou 12 places suffiront : « je ne suis pas sûr que le projet de bus ait vraiment du sens » a déclaré le PDG de Tesla le 3 mai 2017. La Tesla X compte 7 places. Avec l’arrivée de la mobilité 100% autonome chercher à diluer le coût du salaire du chauffeur en augmentant le nombre de sièges dans un bus n’a plus aucun sens. Quatre Super-Tesla X d’une douzaine de places chacune sont bien plus flexibles et éviteront de faire rouler des bus parfois à moitié ou aux trois-quarts vides.
L’objectif d’ActiVE c’est que cette tendance soit accélérée par le principe pollueur payeur avec:
- une fiscalité favorable à l’intérêt général pour l’amélioration de la qualité de l’air et les économies d’énergies, selon la lois LAURE
- avantager l’usage du VE suite au constat suivant: contre la pollution de l’air, on ne peut pas compter sur les constructeurs ni les Etats. Les usage du VE sont des dépollueurs payeurs.
- impliquer le citoyen dans le processus par l’intérêt général à l’aboutissement de la transition énergétique citoyenne. Le VE permet le stockage, le transfert de consommation énergétique carbonée vers une consommation électrique décarbonée et d’origine renouvelable.
Oui dès à présent l’autonomie des voitures électriques est suffisante. Avec 30 kWh un VE répond à 98 % des trajets. Partagé ou non, il répond également aux besoins de faire plus avec moins. mieux encore serait un peu moins avec beaucoup moins.
Actuellement, le parc roulant, lui, ne compte que 93.000 VE en circulation sur un total de 38,65 millions de VT. Chaque nouvelle voiture thermique mise sur le marché va continuer à nous polluer l’air et l’eau encore pendant 12 ans minimum donc vers 2030. Dès aujourd’hui des millions de VE rendent le prix de l’électricité positif et d’origines renouvelables.
…et si on créait une Gigafactory en France ?
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