Batteries contre la pollution de l’air

Pollution de l’air

En roulant, le VE se distingue du VT par l’absence d’émissions de polluants (dioxydes d’azote et particules) à l’échappement, et permet ainsi une amélioration de la qualité de l’air en milieu urbain. Le phénomène d’abrasion des pneus, des revêtements routiers, n’est pas supprimé, celui des freins drastiquement réduit. La réduction totale des émissions est significative et représente un atout indéniable pour la qualité de l’air, notamment en milieu urbain. Selon l’étude publiée en 2015, « En route pour un transport durable », à l’échelle d’un parc de 4,4 millions de véhicules électriques en 2030 (dont VHR), les émissions à l’échappement de polluants atmosphériques des véhicules légers en France pourraient être réduites d’environ 72% pour le NOX et de 92% pour les particules fines (PM10). Le coût Global de cette pollution est de 101.3 Millard d’€ par an en France.

Le rôle clé des batteries

Bien que difficile à prévoir, il est probable que l’évolution des batteries d’ici 2030 suive à la fois les tendances observées de croissance de l’autonomie et de l’efficacité, tout en suivant des trajectoires différenciées entre les gammes de véhicules. Cette tendance pourrait notamment être accélérée par une demande forte pour des véhicules abordables avec une autonomie limitée (citadines) d’une part, et d’autre part par une demande pour des véhicules performants à grande autonomie, mais plus onéreux (berlines). Les choix technologiques actuels qui définissent les types de batteries en circulation dans 10-15 ans et au-delà, détermineront le niveau de mobilisation des ressources naturelles et les impacts associés à la transformation des matières premières.

Le recyclage des batteries (après 2 Vies)

Le recyclage des composants de la batterie est un vecteur important pour la réduction de l’empreinte environnementale du véhicule. En Europe depuis 2006, la loi impose aux sociétés automobiles de recycler au moins 50 % de la masse des batteries lithium-ion. Sont notamment recyclées de manière privilégiée les ressources minérales (cobalt, manganèse, nickel, cuivre, lithium), même si elles ne sont pas réutilisées en circuit fermé, pour la production de batteries neuves. L’effet du recyclage est pris en compte dans cette analyse en tant qu’impact évité dans d’autres filières et secteurs d’activité, tels que le bâtiment ou la chimie. Il est qualifié en « crédits de recyclage ». Ceux-ci représentent entre un quart et un tiers de l’impact du véhicule sur l’ensemble du cycle de vie.

L’augmentation du taux de recyclage obligatoire permettrait d’élargir la gamme de matières récupérées (plastiques et aluminium par exemple). Elle permettrait également, de réduire les impacts sur les milieux naturels et l’oxydation de l’air par l’ozone (création d’ozone photochimique). Enfin, le recyclage en boucle fermée peut apporter une solution à la fois à la criticité de certaines ressources minérales, qui si elle n’a pas été évaluée dans cette étude fait l’objet de préoccupations particulières, à la dépendance économique et stratégique de la filière automobile vis-à-vis de ces matières. En effet, la problématique des ressources minérales nécessite d’observer spécifquement, de manière prospective, la flière de production des batteries, sous l’angle économique, géostratégique, et la responsabilité des entreprises. électriques peuvent, selon l’analyse proposée ici, être renforcés, en maximisant l’usage des batteries pour la mobilité (partage de véhicules et augmentation du kilométrage). Les batteries produites pour la mobilité ont en effet une résistance suffisante sur leur durée de vie pour que leur usage s’intensifie. Les échanges d’énergie peuvent être doublés sur une même durée de vie pour certaines batteries, sans que leurs performances ne soient dégradées. (Source)

@ écouter La guerre des métaux rares !

Citoyens, utilisateur de VE, votre avis nous intéresse.

Serait’ il intéressant de créer un Label autour de la mobilité électrique notamment en ce qui concerne l’encadrement sur la fabrication et le recyclage des batteries ? Il n’est pas acceptable que l’Europe impose aux sociétés automobiles de recycler que 50 % de la masse des batteries lithium-ion. Un recyclage sur 100% des batteries devrait être une obligation évidente et d’intérêt général !

Vous pouvez donnez votre avis sur le sujet en commentaire ou sur contact ! Merci

Carte des sites de recyclage et contacts:

ADMINISTRATION EN CHARGE DE LA  RÉGLEMENTATION

– Ministère de la transition écologique et solidaire :
Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) – Bureau de la prévention et des
filières à responsabilité élargie du producteur- bpfrep.sddec.srsedpd.dgpr@developpementdurable.gouv.fr
ADMINISTRATIONS EN CHARGE DE LA SURVEILLANCE DU MARCHÉ
– Ministère de l’économie et des finances:
 DGCCRF – Bureau des produits industriels 5A – bureau-5a@dgccrf.finances.gouv.fr
– Ministère de l’action et des comptes publics
 DGDDI (Douane) – Bureau D2 – dg-d2@douane.finances.gouv.fr
ÉCOORGANISMES AGRÉÉS (en matière de piles et accumulateurs portables)
 COREPILE par Arrêté du 22 décembre 2015 – www.corepile.fr
 SCRELEC par Arrêté du 24 décembre 2015 – www.screlec.fr
FÉDÉRATIONS PROFESSIONNELLES
– Syndicat français des fabricants de piles et accumulateurs portables (SPAP)
17 rue Hamelin – 75783 PARIS Cedex 16
Tél. 01.45.05.70.95 – www.spap.fr
– Syndicat français des recycleurs de piles et accumulateurs (SFRAP)
Contact : M. Beaurepaire – Tél. 01 41 34 23 45 – ebeaurepaire@le-public-systeme.fr
– Fédération des entreprises du recyclage (FEDEREC)
101 rue de Prony – 75017 PARIS – Tél. 01.40.54.01.94 – www.federec.com
– Alliance des minerais, minéraux et métaux (A3M)
17 rue Hamelin – 75016 PARIS – Tél. 01.40.76.44.50 – www.a3m-asso.fr
RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
Un rappel de la réglementation ainsi que des données chiffrées sont disponibles sur le site du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer.

Une présentation de la gestion des déchets des piles et accumulateurs en France et un rapport annuel sont disponibles sur le site de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME).

La révolution du VE vrai ou fausse bonne idée ?

Mais PLUS JAMAIS ÇA !