Voiture la question des NOx et particules fines

NOx et particules fines

Le bilan global d’une voiture est quasi systématiquement calculé en fonction du taux de CO2 rejeté. Le dioxyde de carbone est roi dans les questions environnementales ou de pollution, mais ce serait oublier tous les autres polluants existants. Un moteur thermique émet des oxydes d’azotes, plus connus sous le nom de NOx. Ceux-ci sont présents majoritairement sur les moteurs diesel (plus de 95 %), mais aussi dans une très moindre mesure sur les moteurs essence. En moyenne, une voiture diesel rejette 100 mg de NOx par km, soit 15 tonnes en moyenne sur sa durée de vie.

Les particules fines sont aussi un fléau. Nommées PM2,5 ou PM10, elles mesurent donc entre 2,5 et 10 micromètres, invisibles et se faufilant aisément dans les poumons.

La pollution de l’air cause plus de mort que les accidents de la route

Si le CO2 dispose d’un impact indirect sur l’homme, puisque les gaz à effet de serre ont une influence directe sur le climat, les NOx et particules impactent directement la santé. Ces polluants peuvent entraîner des troubles respiratoires, voire des décès prématurés dans le cas d’expositions prolongées.

Les voitures électriques, utilise très peu les plaquettes de frein. Le système de freinage du VT émet six fois plus de particules qu’un pot d’échappement et gaspille une énergie comparable à une  voir plusieurs centrales nucléaire. “Selon de récentes études, la poussière et les particules fines émises par les plaquettes de frein est de l’ordre de 20 000 tonnes par an (l’INSA annonce même que 9000 tonnes restent dans l’atmosphère)

Autre polluant souvent oublié : les benzènes, qui représentent un fléau à proximité des grands axes. Ils sont visibles, laissant des couches noires sur les bâtiments et les fenêtres. C’est moche, mais aussi dangereux, car cancérogène chez l’Homme. Il augmente le taux de leucémies, des anémies aplasiques et diminue les défenses immunitaires.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter le rapport 2018 sur la qualité de l’air en Île-de-France publié par Airparif.

En conclusion

Toutes les études montrent bien que l’électrique n’est pas 100% propre, mais cette technologie fait mieux aujourd’hui que l’essence ou le diesel et même que l’hydrogène issus à 95 % d’énergie fossile. Les études varient également beaucoup selon le mix énergétique du pays émetteur, où l’électrique perd son intérêt en Chine ou États-Unis, mais est bien plus vertueux en France.

Des efforts restent à faire sur la pollution engendrée lors de la production des batteries, mais elle devrait nettement baisser dans les années à venir grâce à l’amélioration des procédés et de l’énergie renouvelable. Vous pensez hybride ? l’hybride est dépassée !  .

Le véhicule électrique plus durable avant, pendant et après sa vie