Les EnR sources généralisables de bien être.
Les moyens de production
En vue de remplacer progressivement la production d’électricité nucléaire (source d’énergie fissile) et surtout thermique (source d’énergie fossile) qui provoquent des problèmes environnementaux, la recherche se penche sur un certain nombre de technologies permettant de produire de l’électricité de manière propre à partir de sources d’énergie renouvelables sans passer par la case « prix négatif ».
Parmi eux le moyen de production mis en place depuis longtemps est l’énergie hydraulique qui présente de nombreux avantages comme un excellent rendement, un contrôle de la production d’électricité presque instantané et ne rejetant aucun gaz nocif. La géothermie fonctionne également très bien mais ne peut être employée partout.
L’éolien et le photovoltaïque commencent progressivement à s’implanter partout mais ont pour principal inconvénient de produire de l’électricité de manière intermittente. Ajouter à cela que pour être véritablement efficaces, ces deux technologies nécessitent des installations relativement volumineuses. D’autres technologies dont le nombre d’installations est assez faible comparé aux précédentes sont les énergies marines (houle et marrées, hydrolienne) et celles produites par la dégradation des déchets (méthanisation) et enfin la pile à combustible (hydrogène). l’hydrogène naturel, la prochaine révolution énergétique ne sera pas disponible avant plusieurs dizaine d’années.
Toutes ces technologies ne rejettent aucun produit toxique lors de leur fonctionnement mais il faut garder à l’esprit que leur fabrication et leur recyclage peut être extrêmement énergivore voir polluant.
La gestion de l’énergie & le stockage
Gestion de l’énergie défi du millénaire.
Comment moins polluer quand on consomme de l’électricité?
Première chose à faire est de faire des économies d’énergie (négawatt – négawatt.org).
Seconde chose est d’utiliser des appareils économiques (classe A, basse consommation, etc.). De manière général éviter le moteur thermique peu performant.
Troisième chose est d’utiliser « mieux » sont électricité, c’est-à-dire répartir sa consommation dans la journée pour éviter les pics de consommation. Une consommation constante d’électricité dans la journée permet de soulager le réseau de distribution et de diminuer les pertes électriques (proportionnelles au carré du courant consommé : ).
Depuis quelques années, la recherche met en avant ce point, en particulier dans le domaine de la charge des voitures électriques, celle-ci sollicitant énormément le réseau électrique pour une recharge dans un temps raisonnable. Dans la même optique, l’utilisation du stockage de l’énergie électrique joue un rôle déterminant dans ce domaine car il permet de gérer des pointes de consommation locales et ponctuelles que le réseau a du mal à gérer et qui peuvent le déstabiliser. Les technologies de stockage sont variées avec le thermique, énergie potentielle de pesanteur, hydrogène, etc. Mais les plus utilisés sont les stockages électrochimiques (batteries) et à volant à inertie.
Les SmartGrids
Malgré les progrès effectués dans le stockage de l’énergie évoqué précédemment, ceux-ci ne sont pas suffisant pour permettre une gestion optimale de l’offre et de la demande en électricité sur le réseau électrique. Par l’ajout de capteurs et d’actionneurs partout sur le réseau, les SmartGrids permettent un contrôle relativement fin de l’électricité en tout point du réseau et par la même de réduire les pertes, de mieux intégrer au réseau la production d’énergie renouvelables (surtout celles qui sont intermittentes) et d’ajuster au mieux la demande en électricité et sa production (donc moins de gaspillage d’énergie).
V2G Véhicule to Grid (V2G) ou Véhicule to Home (V2H)
Dans cette même optique, les réseaux domestiques possédant un moyen de production (panneaux photovoltaïques, éoliennes, etc.) et un système de stockage permettent d’optimiser au mieux l’autoconsommation et de devenir moins dépendant du réseau électrique. Le véhicule électrique ou les batteries stationnaires (ancienne batterie de VE à 70 % de capacité de charge) sont d’excellents moyens de stockage et de restitution pour ces énergies.
Des millions de VE rendent le prix de l’électricité positif et d’origines renouvelables
A visionner le film Eco2charge
Un véhicule électrique qui parcourrait de 15 000 à 20 000 km par an aura besoin de quelques heures de recharge quotidienne, en moyenne, en charge lente. Le VE est stationnaire à plus de 90 % de son temps. L’avantage en sera double : cela permet, d’une part, d’éviter d’avoir à augmenter la puissance souscrite par l’utilisateur et d’autre part, de lisser (pic énergétique) la demande pour le système électrique, mais aussi pour éviter d’avoir à renforcer les réseaux publics de distribution.
On peut imaginer marier davantage encore les véhicules électriques rechargeables avec le concept Smart grids, les véhicules électriques permettent de stocker une énergie de l’ordre de 2 à 4 jours de consommation électrique d’un ménage moyen “Vehicule to Grid” V2G.
TRE: taux de retour énergétique ou EROEI le VE alimenté avec des EnR est des plus intéressant.
Les 5 types d EnR les plus rependues
Hydrogène (non naturel) pour la mobilité ?
La production par électrolyse n’a pas d’intérêt énergétique, car on convertit de l’énergie à haute valeur (électrique), en une énergie moins intéressante (chimique).
Illustré par ce diagramme qui compare une voiture à hydrogène à une voiture électrique, si l’hydrogène est produit à partir d’électricité.
A partir de 100 kWh d’électricité du réseau, on obtient 22 Kwh environ dans la voiture (ou la locomotive) contre 72 Kwh si on a une voiture électrique à batterie.
Solutions innovantes:
2015 Top 10 des pays investisseurs dans les EnR (source AREVA ONU)
……en résumé Véhicule électrique le trait d’union entre transition énergétique et EnR