Deux catégories d’énergies primaires
Les renouvelables et les non renouvelables !
- le pétrole brut ;
- le gaz naturel ;
- les combustibles solides (charbon, biomasse)
- le rayonnement solaire ;
- l’énergie hydraulique ;
- l’énergie géothermique ;
- l’énergie tirée des combustibles nucléaires.
Les énergies fossiles & non renouvelables
Comme leur nom l’indique sont des énergies dont les réserves se sont constituées voilà très longtemps. L’Uranium 235 utilisé par les réacteurs nucléaires s’est formé lors des supernovæ qui ont précédé la formation du système solaire. Pétrole, gaz naturel et charbon sont issus de la longue transformation de résidus d’organisme (planctons, végétaux) morts depuis des millions d’années.
Une énergie est dite renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence. Le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux sont des sources d’énergie renouvelables.
Un vecteur énergétique est un transporteur d’énergie. L’électricité est un vecteur énergétique mais n’est pas le seul, on peut citer notamment le rayonnement solaire, l’air comprimé, les carburants. la vapeur.
Lors de chaque étape de transformation ou de transport de l’énergie il y a des pertes qui se traduise par un rendement qui exprime le rapport entre l’énergie fournie et l’énergie restituée après sa transformation. C’est pour cela pour l’électricité autoconsommé optimise les ressources.
L’image ci-dessous compare le rendement de l’énergie primaire pour faire avancer un véhicule électrique(VE) et un véhicule thermique(VT). On l’appelle le rendement énergétique “du puits à la roue”
Pour un VT, il faut acheminer l’essence raffinée à partir du pétrole jusqu’au véhicule. Le rendement de cette étape est de 90%. Ensuite le moteur thermique a un rendement de 18%. Au final, le rendement de l’énergie primaire est proche de 16% pour propulser un VT. Sans oublier que raffiner du carburant consomme de l’électricité.
Dans un véhicule électrique, la production et l’acheminement du courant jusqu’à la batterie se fait avec un rendement minimal de 30%, en France notamment avec l’hydroélectricité (2/3 avec un rendement à 82% non acheminé). Le rendement de la chaine de traction électrique incluant les pertes de la batterie est de l’ordre de 64% à ce jour. Le rendement de l’énergie primaire serait donc au-delà de 20% pour propulser un VE.
L’énorme différence c’est que le VE utilise l’électricité qui est un vecteur énergétique universel qui n’est pas limité aux énergies fossiles. Toutes les énergies primaires actuelles ou futures lui sont accessibles. Attention si on recharge les batteries des VE avec de l’énergie provenant de centrales polluantes, on augmentera les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les réduire.
Le pétrole n’étant pas renouvelable, les jours du véhicules thermiques utilisant des vecteurs d’énergies basés sur le fossile sont logiquement appelés à disparaître.
C’est comme l’ EROEI sur la voiture électrique avec des EnR notamment solaire est un des plus performant !
Imaginez une voiture thermique aux performances identiques à celle d’une électrique elle aura un réservoir de 5 litres d’essence.
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