Les normes européennes très insuffisantes !
L’étude sur la pollution atmosphérique s’avère particulièrement inquiétante. Elle conclut que l’exposition prolongée aux particules fines en suspension dans l’air (PM) a un effet néfaste sur la santé, même lorsque les concentrations restent dans la norme dictée par l’Union européenne (UE). «Nos résultats suggèrent que des effets néfastes importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l’UE pour la qualité de l’air, à savoir une concentration moyenne annuelle 25 microgrammes par mètre cube d’air», explique l’auteur principal de cette étude, le Néerlandais Rob Beelen.
Les PM 2,5 sont les plus fines des microparticules, avec un diamètre inférieur à 2,5 microns (soit la taille d’une bactérie). Ce sont celles qui génèrent le plus d’inquiétudes pour la santé car leur taille leur permet de pénétrer plus facilement et profondément dans les poumons. La directive européenne sur l’air de 2008 a imposé aux Etats membres un plafond moyen annuel de 25 microgrammes/m3, tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise comme valeur limite 10 microgrammes/m3.
La pollution de l’air, par quelles substances que ce soit, particules fines, ozone, dioxyde d’azote, etc., est un réel problème sanitaire, de santé humaine. Avec plus de 40.000 morts par an, avant les accidents de la route, juste après l’alcool et le tabac. La mauvaise qualité de l’air est dans le top 3 des causes de décès prématurés en France.
Coté coût, elle est Number One ! La pollution de l’air en France coûte chaque année 101,3 milliards d’euros, deux fois plus que le tabac.
Cette évaluation a été faite par une commission d’enquête sénatoriale. Intitulé « Pollution de l’air, le coût de l’inaction », le rapport voté à l’unanimité des 17 membres de la commission, presse le gouvernement d’agir. «La pollution n’est pas qu’une aberration sanitaire, c’est aussi une aberration économique ». Ce problème sanitaire n’est pas «suffisamment appréhendé par les pouvoirs publics et les entreprises», constatent les sénateurs.
La quasi totalité des constructeurs triches 5 à 10 fois plus que ce qui est annoncé. Fraude et escroquerie en bande organisé découvrez la vidéo de M. Yannick Jado ici
Or, l’actuelle norme Euro 6 autorise les moteurs essence à émettre dix fois plus de particules (en nombre) que les diesels. Il faudra attendre le prochain volet de la norme, en 2017, pour que tout le monde soit enfin sur un pied d’égalité. Dans l’intervalle, les moteurs essence à injection directe devront adopter, à leur tour, un filtre à particules. Supergate à venir !
Les voitures diesel Euro 6 émettent un taux double de NOx par rapport aux camions et autobus modernes
Réfléchir et essayer de faire autrement, voilà une belle idée de résolution 2017 ! …et si vous rouliez en VE branché EnR avec ZE ?
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