Le niveau de la mer monte plus vite que prévu
Dans leur nouvelle étude, les chercheurs européens ont croisé diverses données (marées, variations climatiques locales, fonte des glaciers, etc.). De quoi construire un modèle décrivant les variations du niveau de la mer au cours du XXe siècle.
Ce niveau des mers et océans augmente actuellement à une vitesse moyenne de 4 mm par an et pourrait, selon certains experts, augmenter de plusieurs mètres dans un futur.
Depuis 1990, un nouveau modèle montre une hausse du niveau des océans cohérente avec les données enregistrées par les satellites. En revanche, ce modèle montre qu’avant 1990, la vitesse moyenne d’accroissement du niveau de la mer ne dépassait pas 1,1 millimètre par an. Une valeur nettement inférieure à celles données par les modèles traditionnels. Ces chiffres suggèrent que le niveau des océans a augmenté beaucoup plus rapidement que précédemment prévu ces deux ou trois dernières décennies.
Par ailleurs, fin avril 2017, un groupe de chercheurs a montré qu’entre 2004 et 2015, le niveau des océans s’est accru au moins 25 % plus vite qu’entre 1993 et 2004.
Les GES accélère la fonte des glaces qui accélère la montée du niveau des mers
Le Giec aurait été trop prudent dans ses estimations. Actuellement, la régression estivale de la banquise arctique (de l’eau de mer, dont la fonte ne provoque pas d’élévation du niveau de la mer) bat régulièrement des records et il est probable que l’océan Arctique sera libre de glace en été dans trente ou quarante ans, affirme le rapport. L’évolution dans les régions arctiques, où le réchauffement est plus important qu’aux latitudes plus basses, est rapide, souligne le rapport, comme on le remarque sur l’inlandsis groenlandais. La réduction annuelle de la couverture glaciaire est passée de 50 gigatonnes entre 1995 et 2000 à plus de 200 gigatonnes entre 2004 et 2008.
Points de basculement atteints en Antarctique
Les hausses annoncées par ce rapport on à l’évidence des conséquences très lourdes sur la vie des populations côtières actuelles. La conférence réunissant les pays concernés aura donc un bon sujet de discussion…
Carbone = pétrole = Anthropocène = réfugiés climatiques 50 % du pétrole est consommé dans nos transports responsables de plus de 14% des GES. La course à la mondialisation.. ?….votre mobilité locale y participe également… rouler vert avec des EnR tout en préservant la qualité de l’air. C’est opérer une grande bifurcation pour notre avenir.
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