2019 sera la dernière à ressembler à la précédente (mais plutôt en pire). C’est en tout cas l’avis de l’ancien ministre de l’Environnement Vert Yves Cochet, qui écrivait ceci dans Libération, en août dernier : « La période 2020-2050 sera la plus bouleversante qu’aura jamais vécue l’humanité en si peu de temps. À quelques années près, elle se composera de trois étapes successives : la fin du monde tel que nous le connaissons (2020-2030), l’intervalle de survie (2030-2040), le début d’une renaissance (2040-2050). » Tout ça du fait du « dépassement irrépressible et irréversible de certains seuils géo-bio-physiques globaux ». En clair, à cause de l’association de malfaiteurs entre changement climatique, disparition de la biodiversité, épuisement des ressources, recul des glaciers, acidification des océans, fragilité du système financier mondial… À l’arrivée, c’est un effondrement civilisationnel qui nous pend au nez, un « processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, mobilité, sécurité) ne sont plus fournis à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ». Brrrr !