La voiture électrique sur le plan environnemental en France

Extrait

Effet de l’usage du VE sur le plan environnemental :

Le développement du véhicule électrique constitue l’un des principaux leviers, activable dès aujourd’hui, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En intégrant l’analyse du cycle de vie, l’étude permet une analyse poussée de l’empreinte carbone dans chaque scénario et de l’influence des différents paramètres. 
  • 1) L’utilisation d’un véhicule électrique, en France, ne conduit à presque aucune émission de CO2 : par rapport à un véhicule thermique, les émissions sont diminuées d’un facteur 20. Ceci est dû à la structure du mix électrique français très largement décarboné. 
  • 2) Aujourd’hui, la France est fortement exportatrice d’électricité, et ces exports se substituent à des productions fossiles dans les pays voisins. À parc électrique inchangé, augmenter la part de l’électricité dans les transports en France entre en concurrence avec la réduction des émissions du parc électrique dans certains pays européens. L’analyse menée à montre que l’effet le plus important sur les émissions est obtenu en électrifiant le secteur de la mobilité – cet arbitrage étant de plus en plus vrai à mesure que les pays voisins de la France poursuivront la décarbonation de leur parc électrique. 
  • 3) Le net avantage du véhicule électrique, sur le plan des émissions, demeure attesté même en intégrant l’ensemble du cycle de vie, y compris dans le cas de batteries fabriquées en Chine utilisant de l’électricité carbonée dans leur processus de fabrication, dans les scénarios les plus contraints comme Forte et Alto. Un gain minimal de 18 MtCO2eq par an est ainsi atteignable à horizon 2035. L’étude met en avant les différents leviers activables pour réduire encore l’empreinte carbone : 
  • 4) La fabrication des batteries en France permettrait de réduire l’empreinte globale des transports de 2 à 3 MtCO2eq par an malgré une légère augmentation des émissions du secteur industriel en France, du fait du faible contenu carbone de l’électricité française. 
  • 5) La réduction de la taille des batteries (par exemple dans le scénario Piano) et l’augmentation du taux de recyclage (85% au lieu de 50%) améliorent encore la performance environnementale, et dégagent de l’ordre de 1 à 2 MtCO2eq par an. 
  • 6) L’effet d’un pilotage généralisé de la recharge est très net : un gain de 5 MtCO2eq par an est à la clé. Ces réductions seraient très majoritairement enregistrées dans les pays voisins de la France, via une moindre utilisation de leur parc thermique. 
  • 7) Le renforcement des transports en commun et le recours aux mobilités douces améliorent systématiquement la performance environnementale (7 MtCO2eq par an à eux deux). 
  • 8) L’étude met en avant un bilan carbone contrasté pour le véhicule autonome dans le scénario Alto, son effet sur la réduction du parc automobile pouvant être compensé par le mode d’utilisation envisagé (nombreux trajets à vide pour les robots-taxis) et ses caractéristiques (batteries importantes, électronique embarquée, etc.). Ceci invite à identifier les modes de déploiement et d’articulation avec les transports en commun les plus efficaces pour le véhicule autonome partagé. Ces résultats sont enfin restitués dans la perspective plus large de la politique énergétique et environnementale : 
  • 9) La promotion de solutions décarbonées pour le transport individuel nécessite aujourd’hui un soutien public important, qui s’exprime notamment via différentes aides à l’acquisition d’un véhicule électrique. L’étude montre que le niveau de soutien requis pourrait décroître à moyen terme et s’établir à moyen terme nettement en dessous de la valeur tutélaire du carbone. 
  • 10) Les leviers présentés dans le scénario Piano permettent également de limiter les besoins d’approvisionnement en métaux rares, qui soulèvent des enjeux environnementaux et éthiques ­significatifs aujourd’hui. 
Tous cela pour confirmer bonus en plus !

” Le véhicule électrique n’est plus une question écologique, c’est une question de bon sens économique”. 😉 Roulez en VE rend heureux 😉

Or les électromobilistes, premiers concernés et investis dans le déploiement de l’électromobilité, sans doute par absence d’organisation représentative, n’ont pas été associés à ces travaux; par la création de F²AUVE,  la Fédération des Associations d’Utilisateurs de Véhicules Électriques  nous souhaitons contribuer à cette représentation et être des partenaires dans la réflexion et la mise en œuvre des initiatives en faveur d’une mobilité 100% électrique.

L’essence sera obsolète dès 2025 et le nucléaire l’est déjà…… changer vite !

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