L’avenir s’obscurcit pour les véhicules thermiques

L’électrification des véhicules : une solution efficace pour réduire l’empreinte environnementale des transports

Les particules et le manque de rendement (TRE) nuisent au VT

L’ADEME vient de rendre publique une étude, réalisée pour son compte par IFP Energies nouvelles, sur l’électrification des véhicules. Cette « Etude Economique, Energétique et Environnementale pour les technologies du transport français » (E4T avril 2018) analyse les grandes tendances de l’électrification des véhicules, son efficacité et sa capacité à réduire les impacts environnementaux du transport. Depuis quelques années et plus encore depuis l’annonce du plan Climat 2040 de Nicolas Hulot, la France est engagée dans une quête ambitieuse pour la réduction des Gaz à Effet de Serre. Premier secteur émetteur de GES avec presque 30% des émissions totales du pays, le secteur du transport va devoir accroitre ses efforts pour réduire son impact sur le changement climatique de même que sur la qualité de l’air.
Dans ce contexte, l’électrification des véhicules ne devient plus une option mais une obligation pour pouvoir répondre aux enjeux climatiques et de santé publique.

L’étude E4T a permis d’évaluer la viabilité économique des véhicules électrifiés d’ici à 2030, afin d’estimer leur rentabilité du point de vue du coût total de possession (TCO), tout en mettant en avant l’adéquation nécessaire entre usage et niveau d’électrification (dimensionnement des batteries) sous peine de ne pas obtenir les gains environnementaux escomptés sur l’ensemble du cycle de vie (incluant la production de l’énergie nécessaire au véhicule mais également à sa fabrication).  

Le tout électrique souvent le mieux placé

Dès aujourd’hui, les véhicules électriques constituent des solutions efficaces pour réduire la pollution locale et les émissions de GES, d’autant plus si elles sont très utilisées de façon à amortir l’impact de la fabrication de la batterie par l’usage. L’étude met cependant en exergue la tendance actuelle à l’accroissement de la taille des batteries pour augmenter l’autonomie des véhicules électriques particuliers, ce qui est préjudiciable pour l’impact environnemental de ces véhicules.

La disruption verte selon Tony Seba 

Cet économiste prévient l’inévitable déclin du pétrole. Il prévoie un « moment de Minsky », si nous ne nous préparons pas à temps, où la révolution de l’énergie se déplace si vite qu’elle précipite une crise financière mondiale.

Pour cette raison il faut anticiper le développement durable plus rapidement !!

La voiture thermique sera obsolète d’ici 2025 

La révolution du VE vrai ou fausse bonne idée ?