La norme de la voiture électrique s’apparente à la qualité de l’air résultant du confinement subit par le coronavirus

Le coronavirus a tout de même une conséquence positive : la pandémie et les mesures pour la stopper ont provoqué une baisse brutale du trafic routier, découlant sur une chute de l’émission de CO2, NOx et autres polluants dans l’atmosphère. Un premier aperçu d’un monde pas si lointain dans lequel les voitures électriques seront la norme

Petit rappel La pollution de l’air cause plus de mort que les accidents de la route !

Et si le coronavirus provoquait une prise de conscience mondiale autour de la transition énergétique et des véhicules électriques ? Depuis le début des mesures de confinement, le trafic automobile a drastiquement été réduit partout dans le monde. Et nombre d’entre vous disent constater ou avoir la sensation que l’air est nettement plus pur que d’habitude. Or des relevés satellite commencent effectivement à montrer une nette amélioration de la situation partout où le confinement est mis en place. Il en résulte des millier de vies épargnées pour gain de qualité d’air

Cette carte interactive compilée par le blog Earther de Gizmodo montre ainsi à quel point les émissions d’oxydes d’azote – principalement émis par les voitures thermiques – a baissé. Dans la carte en fin d’article, qui montre le niveau d’émissions avant le début des mesures, on peut effectivement constater que les grands centres urbains sont visibles, sous forme de points plus clairs comme Paris ou rouge comme à Madrid. On peut voir également une forte accumulation de NOx dans le nord de l’Italie.

Or ces émissions se sont depuis dans l’ensemble largement évanouies comme le montre la carte en tête de cet article. A l’exception notable tout de même de la zone dite « dorsale européenne » dans l’axe qui va de Londres à Zurich en Suisse. On peut sans doute attribuer ces émissions restantes au transport routier de marchandises qui reste, lui, très actif pour approvisionner les points de vente malgré le confinement.

Les bienfaits du confinement équivalent à rouler en véhicule électrique avec des EnR

« Brûler des énergies fossiles émet directement beaucoup d’oxyde d’azote et un peu de dioxyde d’azote […] mais l’oxyde d’azote est rapidement converti en dioxyde d’azote dans l’atmosphère. Le dioxyde d’azote peut facilement être mesuré par satellite », explique Barbara Dix, chercheur atmosphérique citée par Gizmodo.

Outre l’effet impressionnant sur l’activité humaine, visible depuis l’espace, c’est la première fois que l’on peut constater que les 90% des voitures thermiques absent de la circulation en Europe améliore la vie.

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