La grande peur de l’automobile mondiale …le changement !

Les nuages noirs s’accumulent dans le ciel de l’industrie automobile

La nécessité d’électrifier les gammes pèsera sur les résultats des constructeurs, au moment même où les marchés ralentissent

Les constructeurs automobiles ont mangé leur pain blanc. Leurs résultats ont déjà commencé à se dégrader ces derniers mois, et les choses ne vont pas s’arranger dans les prochaines années. « Il y a un vrai risque d’effet ciseau : ils doivent mener leur transformation vers le véhicule électrique, connecté et autonome, au moment même où les marchés ralentissent », relève Guillaume Crunelle, chez Deloitte France.

De fait, les trois grandes zones cruciales pour le secteur sont en panne, à commencer par l’immense marché chinois. LMC Automotive y prévoit une contraction de 5 % des ventes cette année, après un recul de 2,6 % en 2018, inédit depuis les années 1990. Au niveau mondial, le cabinet table sur un recul de 2 % en 2019, à peine compensé par un léger rebond de 3 % l’an prochain.

Risque de lourdes amendes

Ce n’est certes pas la bérézina, mais les constructeurs auraient plutôt eu besoin de croissance l’an prochain. Non seulement ils doivent continuer à financer leurs colossaux investissements dans leur transformation (145 milliards d’euros, selon le cabinet IHS et l’ONG Transport & Environnement), mais 2020 sera la première année d’application des objectifs environnementaux fixés par Bruxelles : les émissions de CO2 devront être tombées à 95 g/km en moyenne, avant l’entrée en vigueur de réductions encore plus sévères (-15 % entre 2021 et 2015, puis – 37,5 % entre 2021 et 2030).

« Si l’Europe maintient son calendrier, les conséquences seront très importantes pour certains constructeurs », avance José Baghdad, chez PwC. De fait, on est encore loin du compte : les émissions ont dépassé les 120 grammes l’an dernier, et ont plutôt tendance à monter avec la chute du diesel et le boom des ventes de SUV. Du dieselgate au supergate !!!

La peste & le choléra

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Lobbys des voitures

Pour éviter d’avoir à payer de lourdes amendes, les constructeurs vont pourtant devoir vendre des véhicules moins polluants, avec une grosse inconnue : la demande sera-t-elle au rendez-vous ?« Aujourd’hui, le surcoût est grosso modo de 6.000 euros pour un hybride rechargeable et de 10.000 pour le 100 % électrique », observe Gaëtan Toulemonde, analyste chez Deutsche Bank. « Une bonne partie de la population n’a pas les moyens, les constructeurs devront en absorber eux-mêmes une part. » Et ce, même en tenant compte des subventions. Les constructeurs devront choisir entre la peste des amendes et le choléra des coups de pouce commerciaux, avec, dans tous les cas, un impact sur le compte de résultat.

Comme si ce n’était pas suffisant, bon nombre d’entre eux risquent d’être affectés par la guerre commerciale sino-américaine et, surtout, par le  Brexit, si le scénario d’un « no deal » prend corps . Alors que le Royaume-Uni exporte 80 % de sa production auto et importe près de 90 % de sa consommation, le renchérissement des tarifs douaniers et des coûts logistiques pourrait beaucoup de constructeurs de plein fouet.

Source Anne Feitz

ActiVE se rend compte qu’aucun journaliste ne parle des bénéfices tant que qualité de l’air, que des économies d’usage. Oui pauvre ou riche la voiture électrique vous embarque partout, faites en l’expérience et parlez en avec votre banquier payer son VE avec les économies de carburant

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