Le stockage par batteries présente un rendement bien meilleur que la chaîne hydrogène

Rendement optimum du stockage des EnR dans le VEB

Le stockage par batteries présente un rendement bien meilleur (de l’ordre de 70% selon l’agence) et qu’il est à ce titre « à privilégier » à la chaîne hydrogène à une condition centrale toutefois : « lorsque cela est techniquement et économiquement envisageable au regard de l’usage, et dans un souci d’efficacité énergétique ». ( ADEME )

 Pour toutes ces raisons Les voitures électriques à batterie (VEB) sont les plus économiques
 
Extrait de la présentation par Connaissances des Energies de

la fiche technique de l’ADEME. Cliquer pour télécharger la fiche.

” Dans cette publication, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie s’intéresse en particulier au rendement de la chaîne « Power-to-H2-to-Power », qui consiste à « recourir à l’hydrogène pour stocker momentanément de l’électricité lors de la production, pour en restituer en phase d’usage ». Elle y fait ainsi état des rendements estimés de différents équipements (électrolyseur, compresseur, pile à combustible) et évalue le rendement global de la chaîne « de la source électrique à l’usage de l’ordre de 25%, voire 30% avec les meilleurs équipements actuels ».
L’Ademe souligne que le stockage électrochimique par accumulateurs ou batteries présente un rendement bien meilleur (de l’ordre de 70% selon l’agence) et qu’il est à ce titre « à privilégier » à la chaîne hydrogène à une condition centrale toutefois : « lorsque cela est techniquement et économiquement envisageable au regard de l’usage, et dans un souci d’efficacité énergétique ».
 
Dans une deuxième partie de la fiche technique, l’Ademe présente différents projets ayant recours à une chaîne hydrogène adaptée aux besoins. Parmi ces exemples figure le service Fébus de bus à hydrogène inauguré récemment à Pau. Dans ce cas précis, une solution de bus à batteries aurait conduit à un surdimensionnement du parc (10 bus électriques avec biberonnage ou 14 bus en mode autonome au lieu de 8 bus à hydrogène) et aurait nécessité deux stations de recharge au lieu d’une en raison des contraintes du projet. “
 
 
1.4.Conclusion de la première partie :

L’hydrogène n’étant qu’un vecteur, son emploi énergétique suppose qu’il soit produit, conditionné et converti in fine pour être utilisé au point d’usage. Cette cascade de transformations se traduit, comme on a pu le voir, par une dégradation du potentiel énergétique, et un rendement de la source électrique à l’usage de l’ordre de 25%, voire 30% avec les meilleurs équipements actuels. Dans le domaine du stockage de l’électricité, d’autres chaînes technologiques, de la source à l’usage, présentent de meilleurs rendements, c’est le cas du stockage électrochimique par accumulateurs ou batteries avec un rendement de 70%.
Aussi, lorsque cela est techniquement et économiquement envisageable au regard de l’usage, et dans un souci d’efficacité énergétique, ces chaînes sont à privilégier.
Par exemple, dans le domaine de la mobilité, les véhicules légers à batterie seule répondent parfaitement à certains types de déplacement : distance à parcourir inférieure à 300 km*, (dans ce cas la batterie est à moins de 50 KWh) temps de charge de plusieurs heures  (30 secondes à domicile) acceptable compte tenu de la disponibilité souhaitée du véhicule, etc. Dans ces configurations, le stockage de l’électricité par batterie est une solution optimum. 
Pour d’autres configurations en revanche – autonomie plus longue, encombrement et poids du véhicule, contraintes à la recharge – la solution batterie seule ne répond pas nécessairement à l’usage et le recours à la chaîne hydrogène peut présenter un intérêt technique, malgré un rendement énergétique moins bon. Au-delà de la notion de rendement énergétique, c’est en effet l’usage et ses contraintes qui conditionnent le dimensionnement de la solution technique.La partie 2 aborde, par des exemples, cette notion d’usage, et illustre que c’est bien au niveau du système global que s’apprécie la pertinence de la solution de stockage électrique et l’éventuel recours à la chaîne hydrogène…./…
*ActiVE souligne que les évolutions des batteries et les vitesses de charge (+ 100 KWh) on d’or et déjà repoussés la possibilité des VEB à dépasser largement les 300 km de “distance” tout en restant efficace. Le poids de ces voitures n’handicape pas son efficacité. C’est pour cette raison que les véhicules électriques légers sont sur le point de se généraliser sur le marché européen
 
 
 

L’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait

Cette étude publiée en 2022 par le département britannique de l’Économie