Batterie l’ère de l’après-lithium pour l’Europe

A vos piles

L’industrie automobile doit se préparer à “l’ère de l’après-lithium” en se concentrant dans les technologies jugées prometteuses du sodium-ion ou du magnésium-ion. Les sels de sodium sont plus abondants que ceux de lithium, tandis que le magnésium peut être employé dans des batteries à composants solides bien plus performantes.

La nouvelle batterie infiniment plus sûre et économique « Les éléments chimiques qui composent les matériaux de l’électrolyte solide que nous avons étudié sont abondamment disponibles dans la croûte terrestre en Europe. Nous éviterons ainsi le besoin d’utiliser des métaux rares et coûteux ou en provenance de pays lointains » précise Daniel Mutter qui a dirigé l’équipe de chercheurs

SIMPLICITE ARCHITECTURALE : en théorie, les batteries à l’état solide coûtent moins cher à fabriquer tout en présentant un risque d’incendie moins élevé par rapport aux batteries classiques. En principe, elles ne nécessitent pas non plus la fabrication de structures complexes de gestion de la température ou de protection contre les collisions. Cette plus grande simplicité d’un point de vue architectural devrait contribuer à alléger les voitures électriques de demain, ce qui se traduirait par une plus grande autonomie.

Japon Chine…en collaboration avec les principaux fabricants du pays tels que Panasonic, Toyota, Honda et Yuasa, Le chinois CATL, LMP. leurs principales mission sera d’accélérer les innovations sur les batteries à l’état solide. Des batteries qui devront être moins chères à produire et avoir une portée plus longue par rapport aux batteries Lithium-Ion conventionnelles actuellement utilisées.

Stockage EnR

Malgré les enjeux – la plupart des pays européens évoquent la fin des ventes de modèles essence et diesel à l’horizon 2030, les constructeurs rechignent à s’atteler à la chimie des batteries, préférant se concentrer sur le reste de la chaîne de traction (bloc moteur, réducteur et électronique de puissance). Pourtant, la batterie représente à ce jour près de la moitié de la valeur d’un véhicule électrique. Et selon les dernières tendances, la baisse du coût du kWh constaté ces dernières années devrait prendre fin à l’horizon 2020, sous les effets croisés de tensions sur le marché des matières premières et d’une forte hausse de la demande.

L’Allemagne pourrait devenir le 1er centre européen de production de batteries

L’Europe doit combler le dangereux vide laissé par le secteur privé, qui renâcle à consacrer plus de moyens envers le secteur du stockage énergétique chimique jugé peu rentable et risqué.

Le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, vient d’annoncer la construction prochaine de deux grandes usines de cellules de batterie qui seront dotées chacune d’un financement public à hauteur d’un milliard d’euros. Fortement agacé par l’atermoiement de ses constructeurs et de ses équipementiers – notamment ceux de Continental et de R. Bosch et de Volkswagen –, le gouvernement de Mme Merkel a décidé de prendre en main l’avenir de ce secteur clé pour l’électromobilité. Outre ces mesures, 600 millions d’euros supplémentaires vont bientôt être affectés à la recherche et au développement (R&D) pour renforcer la position du pays en matière de conception et d’industrialisation des cellules du futur. Oui les aides européennes financent les batteries asiatiques.

En effet, le passage aux véhicules électriques est, pour un nombre croissant d’Etats et d’entreprises, un enjeu d’avenir pour la planète. Le Vieux Continent compte bien tenir un rôle de premier rang sur ce marché qui promet d’être juteux.

Batteries contre la pollution de l’air !

 

 

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