ADEME trajectoire d’évolution grâce à la voiture électrique

Des millions de VE rendent le prix de l’électricité positif et d’origines renouvelables

Selon l’ADEME, le développement important du véhicule électrique est compatible avec un coût de l’électricité réduit générée par un développement massif des énergies renouvelables.

Dans cette étude publiée le 10/12/2018 l’ADEME présente, suivant plusieurs scénarios, des éléments techniques et économiques permettant d’éclairer la trajectoire d’évolution du mix électrique sur les quarante prochaines années, en complément des orientations retenues dans dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (horizon 2028).
Le système électrique français est à ce jour majoritairement alimenté par un parc électronucléaire qui dote la France d’une électricité peu chère et décarbonée.
La perspective de la fin de vie des centrales, de leur prolongation ou de leur remplacement pose la question de la stratégie d’évolution du mix de production électrique français.
Cette étude porte sur différentes trajectoires d’évolution du mix électrique.
Le parti pris dans cet exercice est de rester strictement sur une logique d’optimisation économique : il s’agit d’évaluer les trajectoires qui coûteront le moins cher pour la collectivité, en prenant en compte le contexte européen.
L’étude du document par l’AFP souligne “le rôle du nucléaire historique pour accompagner la transition, avec une fermeture progressive des réacteurs à 40 et 50 ans. En revanche, si la France se lance dans un programme industriel de construction d’EPR, alors la part des énergies renouvelables baisserait autour de 75% en 2050 et le coût de production moyen de l’électricité serait globalement plus élevé. Un tel programme industriel représenterait un surcoût d’au moins 39 milliards d’euros sur la période, a évalué l’Ademe“.
Développer massivement les énergies renouvelables d’ici 2050 et 2060 est la meilleure façon de produire une électricité à un coût réduit et qui soit la moins chère possible pour les Français. éco mobilité solaire rouler stationner charger !
Le Président de l’Agence, Arnaud Leroy, précise “on se rend compte qu’on n’a plus besoin de subvention dès 2035, à la fois pour l’éolien terrestre et le solaire“, (L’énergie éolienne en mer beaucoup moins chère que le nucléaire ) qu’aucun besoin de stockage massif n’est nécessaire avant cette date et que ces scénarios permettent d’accompagner un développement important des véhicules électriques, comme d’assurer la stabilité du réseau électrique.
 
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