En réponse à Game Over for Oil, pour la plupart de l’industrie pétrolière américaine
Paradoxal, mais à première vue seulement: le pétrole toujours moins cher, et qui par moments vaut littéralement moins que rien sur le marché, ne devrait pas remettre en cause l’essor des énergies renouvelables, estiment les experts. Avec la pandémie de Covid-19 qui cloue les avions au sol et ferme les usines, la demande d’or noir s’est effondrée, tandis que dans le même temps l’Arabie Saoudite se …lançait dans une violente guerre des prix, en augmentant sa production. Les pays producteurs ont fini par s’entendre pour limiter un peu leur production. Trop tard: le pétrole reste surabondant, les stocks se remplissent et les cours se sont effondrés. Aux Etats-Unis, les prix ont même été temporairement négatifs: des producteurs ou négociants étaient prêts à payer pour se débarrasser de leurs barils.
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En premier lieu, “cette situation déstabilise l’industrie du pétrole” elle-même, ajoute François Chartier, chargé de campagne chez Greenpeace. Le risque pour les compagnies pétrolières et leurs actionnaires est donc de se retrouver avec des actifs qui ont perdu toute valeur. “Pour un investisseur institutionnel, une banque, aujourd’hui les nouveaux projets pétroliers sont super risqués”, observe ainsi François Chartier.
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A l’inverse, “investir à long terme, sur des projets à 30 ou 40 ans d’énergies renouvelables c’est plus un placement sécurisé”. Les énergies renouvelables sont devenues compétitives, avec une chute des coûts de l’éolien et du solaire ces dernières années. Et leurs revenus sont souvent garantis par les pouvoirs publics (même s’il y a de moins en moins de subventions) ou par des contrats d’achat de long-terme par de grandes entreprises ou institutions.
« Source : AFP; Image ShutterStock »
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En premier lieu, “cette situation déstabilise l’industrie du pétrole” elle-même, ajoute François Chartier, chargé de campagne chez Greenpeace. Le risque pour les compagnies pétrolières et leurs actionnaires est donc de se retrouver avec des actifs qui ont perdu toute valeur. “Pour un investisseur institutionnel, une banque, aujourd’hui les nouveaux projets pétroliers sont super risqués”, observe ainsi François Chartier.
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A l’inverse, “investir à long terme, sur des projets à 30 ou 40 ans d’énergies renouvelables c’est plus un placement sécurisé”. Les énergies renouvelables sont devenues compétitives, avec une chute des coûts de l’éolien et du solaire ces dernières années. Et leurs revenus sont souvent garantis par les pouvoirs publics (même s’il y a de moins en moins de subventions) ou par des contrats d’achat de long-terme par de grandes entreprises ou institutions.
« Source : AFP; Image ShutterStock »
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