Ciseau entre deux tendances très puissantes: le pétrole et les renouvelables

Nous allons sortir de l’ère du Pétrole plus rapidement que prévue, mais pas pour les raisons que nous imaginions…

Comme le souligne avec beaucoup de bon sens l’expert Samule Furfari, « Les réserves pétrolières – c’est aussi vrai pour le gaz naturel ou pour tout autre produit de l’industrie minière – dépendent du prix que l’on est prêt à payer, d’abord pour les découvrir et ensuite pour les exploiter. Les réserves évoluent donc au fur et à mesure des améliorations de la technologie. Quand on a compris cela, alors on comprend que le pétrole ne sera jamais épuisé ! Le jour où il deviendra trop cher par rapport aux autres solutions, il ne sera plus extrait. »

Contrairement à une croyance très largement répandue, le pétrole risque donc d’atteindra son pic de production non pas parce qu’il n’y a plus assez de réserves dans le sous-sol pour répondre à la demande, mais parce que les consommateurs ne vont tout simplement plus pouvoir payer le prix du pétrole à un niveau qui permet aux producteurs de pétrole de continuer à amortir leurs investissements croissants et à dégager en plus des bénéfices…

La production pétrolière se retrouve à présent soumise à un effet de « ciseau entre deux tendances très puissantes :

  1. la première, prévisible, est un coût moyen d’extraction qui ne peut que croître, même hors taxe carbone, parce que le pétrole facile a déjà été largement exploité.
  2. La seconde, qui n’a pas été anticipée, est la baisse bien plus rapide que prévue du coût d’utilisation massive des énergies renouvelables et non carbonées, qu’il s’agisse du solaire, de l’éolien ou de l’hydrogène, appelée à devenir à la fois une source et un vecteur majeur d’énergie.

Or, en 2021, le coût moyen de production de l’électricité solaire et éolienne (dans sa version terrestre) va tomber, en moyenne, pour les grandes installations, en dessous des 5 centimes de dollar le kWh, un coût qui deviendra comparable à celui de l’électricité produite par les centrales au charbon ou au gaz et qui devrait encore diminuer de moitié d’ici 2040, grâce aux ruptures technologiques en cours, comme les films solaires organiques souples, les cellules solaires multi-jonctions à très haut rendement, ou encore les éoliennes flottantes de grande puissance. (Également dans les transports 100% électriques ce qui réduit le 1ere et le 2ième poste des dépenses familiales.)

Une étude indépendante très intéressante, publiée en mars dernier par BloombergNEF (BNEF), révèle que l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables pourrait réduire d’un tiers les émissions mondiales de gaz à effet de serre provenant des combustibles fossiles et de l’industrie. (Voir Bloomberg NEF). (Source)

Pour cette raison, la voiture thermique sera obsolète d’ici 2025 !

Fin des véhicules thermiques neufs en 2025 !

Les pétrolettes sont configurées pour la casse (le tas de ferraille)

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