TIAMT sans cobalt ni lithium
Basée à Amiens, la start-up veut accélérer l’industrialisation d’une nouvelle génération de batteries présentées comme révolutionnaires.
Développée par Tiamat en partenariat avec le Réseau sur le Stockage Electrochimique de l’Energie (RS2E ), cette technologie s’annonce très prometteuse. Elle permettra aux industriels de s’affranchir de leur dépendance par rapport au lithium et au cobalt, rares sur la planète. L’entreprise l’a affiné jusqu’à produire des prototypes présentés comme beaucoup plus performants que les batteries au lithium.
« Nos modèles se chargent en quelques minutes seulement contre plusieurs heures pour les produits classiques. De même que leur nombre de cycles d’utilisation est dix fois plus important, et ce, pour un coût équivalent aux technologies lithium », détaille le président, diplômé de l’ESPCI et de l’IFP. Selon lui, cette innovation créera une véritable rupture dans de nombreux usages liés aux outillages portatifs, au stockage des énergies renouvelables et surtout à la mobilité. Les premiers tests, en conditions réelles, concerneront d’ailleurs la recharge de scooters électriques de livraison.
Tiamat et easyLi se sont associées pour fabriquer une trottinette électrique Evo-CCL fonctionnant grâce à une batterie sodium-ion. Une première mondiale riche en enseignements, en vue d’une industrialisation future pour d’autres applications ayant des besoins de puissance dans la mobilité ou le stockage résidentiel stationnaire.
Idéalement une batterie pour les usages dans le rétrofit ou revamping en France notamment le projet éducatif Cabrio-e unité énergétique mobile pour le fun le sport et la gestion de l’énergie. Un beau VE stationnaire à 90 % de son temps pour participer à la gestion de l’énergie. En effet le poids actuel de ces batteries limite encore l’usage sur les voitures.