Pétrole / Lithium ne vous trompez pas de combat !
ÉTUDE – En Allemagne, le directeur de l’Institut Helmholtz M. Fichter estime que la fabrication du Lithium destiné à une batterie d’une capacité de 64 kWh consomme autant d’eau que la production de 10 avocats ou 30 tasses de café. Le chercheur souligne aussi le rendement médiocre des véhicules à hydrogène.
M. Fichtner de s’étonner auprès du magazine Tagespiegel Background auquel il a accordé une interview que « le public ne parle jamais de Lithium dans les ordinateurs portables ou les téléphones portables – mais soudain, c’est un problème avec la voiture électrique. »
Le choix vous appartiens Mobilité: 100 % de pétrole ou 1% de lithium !
Autre information intéressante que relève M. Fichtner : le secteur des transports consomme environ 800 térawattheures (TWh) d’énergie finale. En électrifiant tous les véhicules, le parc consommerait environ 200 TWh en raison de l’efficacité plus élevée de la chaîne de traction à batteries. En 2014, les exportations d’énergies électriques en France se sont élevées à 65,1 TWh, permettant d’alimenter plus de 20 millions de VE (1 TWh = 1 000 000 000 kWh) parcourant une moyenne journalière de 50 km (source)
Selon le chercheur, 3 840 litres d’eau sont en moyenne employés dans le processus de production du Lithium pour une batterie développant une capacité totale de 64 kWh. Soit celle installée sur le crossover urbain Hyundai Kona Electric et le SUV compact Kia e-Niro ou e-Soul.
Une quantité d’eau par ailleurs nécessaire à la production de 10 avocats, d’une demi-paire de jean ou l’équivalent de 30 tasses de café ou 250 grammes de viande de bœuf. Autant de denrées ou produits qui seront consommés bien avant que la batterie n’arrive en fin de vie. À raison d’une autonomie WLTP de 450 km et de 2 000 cycles de charge/décharge, l’accumulateur pourra théoriquement permettre de parcourir quelque 900 000 km.
En revanche, les voitures à hydrogène dotées de piles à combustible consommeraient environ 1 000 TWh d’énergie. Une performance médiocre liée au rendement de l’électrolyse de l’eau et de la pile en elle-même.
Pétrole de Schiste, une bulle fossile qui ne peut qu’exploser
Enfin, le chercheur pointe qu’à compter de 2025, plus de la moitié du pétrole proviendra de « sources non conventionnelles » : fracturation hydraulique, sables bitumineux, haute mer et Arctique, ce qui n’est pas souhaitable pour des raisons environnementales. De quoi mettre du plomb dans l’aile dans les idées reçues sur la mobilité électrique véhiculées par le grand public.
C’est pour cela que l’essence sera obsolète dès 2025 et le nucléaire l’est déjà et par conséquent l’obsolescence de la voiture, camion, autobus thermique !
Pensez dès à présent au rewaping ou rétrofit
avec RETROFUTURE
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