Les voitures électriques économisent «cent fois plus» de matières premières que leurs équivalentes thermiques

Environ 30 kg de métaux sont perdus au cours du cycle de vie de la batterie lithium-ion, contre 17 000 litres de pétrole pour les véhicules thermiques, d’après un rapport de l’ONG Transport et Environnement.

On savait, évidemment, que la voiture électrique émettait infiniment moins de gaz à effet de serre que ses homologues à essence ou diesel. En revanche, on entend encore souvent des critiques sur la consommation en matières premières de sa batterie. Même de ce point de vue, les véhicules électriques offrent plus d’avantages environnementaux que ses équivalents à moteur thermique.

«Il paraît qu’une voiture électrique pollue autant qu’une essence!» Cette idée, largement répandue, est pourtant totalement fausse.

Le rapport de l’ONG indique que la voiture électrique gaspille moins de matières premières que la voiture à carburant fossile. Au cours de son cycle de vie, en tenant compte du recyclage, la première utilise 30 kg de métaux issus de sa batterie lithium-ion contre 17 000 litres de pétrole pour la deuxième. «Ce qui équivaut à une pile de barils de pétrole de 90 m de haut», illustre Lucien Mathieu, analyste mobilité électrique chez Transport et Environnement. Sans oublier que la quantité d’essence ou de diesel brûlée par une voiture thermique est environ 300 fois plus élevée à celle qu’elle consomme.

«Cette étude est essentielle au vu de ce que l’on entend parfois sur les voitures électriques. Certains émettent des accusations fallacieuses à leur encontre parce qu’ils se basent sur des hypothèses anciennes ou qu’ils ont des liens assez évidents avec l’industrie automobile thermique. C’est pour cela qu’il est important de démontrer qu’elles ont un moindre coût sur tous les plans», explique Lucien Mathieu.

L’Europe en passe d’être autosuffisante en batteries électriques

Face à cette situation, la production de véhicules électriques s’accélère. Elle n’est pas sans coûts environnementaux : à court terme, elle occasionne un accroissement des extractions de lithium, de cobalt et de nickel, d’après l’étude. Mais Transport et Environnement défend que l’utilisation plus importante de ces métaux aura un coût écologique moins fort que celui de l’extraction du pétrole.

«Au cours de la prochaine décennie, les progrès technologiques réduiront de moitié la quantité de lithium requise pour fabriquer une batterie. La densité d’une batterie sera encore améliorée. C’est-à-dire que la quantité d’énergie que l’on peut stocker avec une donnée de matériaux sera meilleure, indique Lucien Mathieu. Et en 2035, plus d’un cinquième du lithium et du nickel et près des deux tiers du cobalt nécessaires à la fabrication d’une nouvelle batterie pourraient provenir du recyclage.»

D’après Transport et Environnement, l’Europe produira probablement suffisamment de batteries pour approvisionner son propre marché de voitures électriques dès cette année. Selon leurs calculs, il y aura sur le continent 460 GWh (suffisant pour 8 millions de voitures électriques) en 2025 et 700 GWh de batteries produites en 2030. «En 2020, on était autour de 50 GWh», rapporte Lucien Mathieu. (Source)

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Périmé, désuet, vieilli, démodé, dépassé ! N’en déplaise à nos gouvernements, aux oligarchies et mêmes à nos citoyens, la voiture électrique “ActiVE” la disruption verte qui est en cours.