Le risque « climat » revêt un caractère urgent, global, systémique et irréversible

The Shift Project collabore depuis 2017 avec l’Afep sur l’analyse du risque «climat» (source)

Etroitement lié à l’usage des énergies fossiles, facteurs omniprésents du développement économique. Ce risque peut se décomposer en un « risque physique », induit notamment par la multiplication de phénomènes naturels hors norme, ainsi qu’en un « risque de transition », découlant de la contrainte imposée aux acteurs économiques et politiques pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

La dynamique autour de l’enjeu climatique connaît une forte accélération depuis la COP21 et la signature de l’Accord de Paris en décembre 2015. En particulier, la sphère financière exerce une pression (bénigne à ce stade, mais sans cesse croissante) pour que les entreprises se préparent au risque « climat » et fassent évoluer en conséquence leurs stratégies ainsi que leur reporting.

Mais pour preuve ! Aberration politique le Sénat rejette le texte sur la fin des hydrocarbures

Pas encore fini le temps ou les climatologues financés par les lobbys pétroliers !

Pourtant, à ce jour, nombre d’investisseurs semblent ne pas avoir une compréhension fine de l’impact potentiel du changement climatique sur la stratégie des entreprises. La maturité et la pertinence de l’approche du risque « climat », ainsi que la multiplicité des méthodes d’analyse employées, posent question, tout comme la place occupée par le reporting climat.

  • Longtemps intégré à l’ensemble plus large de l’analyse ESG (Environnementale, Sociale et de Gouvernance), le sujet climat se singularise de plus en plus dans l’approche des acteurs de l’analyse de risque et de la notation. Cette autonomisation devrait s’accélérer, en raison de la matérialité du risque « climat », de sa capacité – fondamentale – à être quantifié, de sa dimension systémique, de la très préoccupante trajectoire actuelle des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et à cause enfin des engagements internationaux pris, qui pourraient aboutir à une très forte limitation des émissions futures de l’humanité.
  • Il existe une tentation de mettre en œuvre des méthodologies trop simples de qualification des portefeuilles d’investissement dans la sphère financière. Ces analyses se révèlent réductrices et statiques. Il est souhaitable que le recours à de telles approches, fragiles méthodologiquement, ne soit qu’une étape dans l’intégration effective du risque « climat » par les marchés.

Alors que l’enjeu du climat est appelé à devenir sans cesse plus central, il existe en France un consensus remarquable des sphères politiques et économiques sur la gravité du sujet, susceptible de permettre l’émergence d’une ambition nationale de long terme. Au-delà d’une production d’électricité largement décarbonée et d’une législation proactive, la France dispose de nombreux atouts pour relever le défi climatique, et devenir l’un des leaders de la future économie bas carbone en Europe et dans le monde.

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Lobbys des voitures thermiques

Changement climatique: on subit les lobbys des Etats !

L’ensemble de nos aides pour l’achat d’une voiture électrique se tournent vers des constructeurs Français qui fabriquent 98% de pétrolette. Voir même plus concernant Peugeot ! pourtant l’électrique est le moteur pour le climat.

98% du parc d’occasion pour les années à venir sera thermique !  Le VE trop cher ? Actuellement plus de 2000 offres à saisir de voitures électriques en occasions.

Communauté Européenne : tous les Etats sous influence des lobbys !

On compte sur vous !

changez !  changez  !

Réduire le risque climatique est économiquement et techniquement réalisable !

Mais non sans opérer une grande bifurcation !

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